Les catholiques doivent-ils s’en réjouir ou s’en inquiéter ? Les médias dominants ne tarissent pas d’éloges sur le nouveau pape. Le Monde du 6/7 octobre fait sa une sur son « état de grâce ». Le Monde du 8 octobre salue le « grand communiquant » qui fait sa « perestroïka » (bigre !). Il se réjouit de sa visite spectaculaire à Lampedusa, de sa dénonciation de « la mondialisation de l’indifférence » et de son questionnement « qui suis-je pour juger un homosexuel ? ».
Le journal des Pigasse, Niel et autres Bergé ne nous avait pas habitués à un tel déluge de félicitations !
A contrario, le discours de Ratisbonne du lumineux Benoît XVI, son voyage africain où il rappela les règles morales de l’Église catholique et son ouverture à la tradition lui avaient valu une série de campagnes de diabolisation.
Avant même d’entrer en conclave, le cardinal Ratzinger avait été désigné par les médias dominants comme un danger. A contrario, à peine élu, le pape François bénéficia d’un grand soutien médiatique.
Reste à savoir s’il vaut mieux parler aux foules ou s’adresser au cœur et à la raison des fidèles ? Et quel prix théologique ou moral faut-il accepter de payer pour plaire aux médias ? Que penser d’une certaine forme d’humilité ostentatoire consistant à se faire filmer en portant ses bagages ? Et peut-on porter la charité en bandoulière alors que le catéchisme pour les enfants enseigne qu’elle doit se faire dans la discrétion ? Quant aux peuples européens, soumis à la pression permanente de la culpabilisation et de la repentance, est-il bien juste et bien honnête de leur rajouter le fardeau des noyés de Lampedusa, d’abord victimes de l’incurie africaine ? Au risque de devenir un personnage du Camp des Saints de Jean Raspail.
N’est-ce pas cela, se soumettre à la tyrannie médiatique ?
À tout prendre, y a-t-il beaucoup de différences entre Manuel Valls et François ? Entre le ministre franc-maçon et le pape jésuite ? L’un et l’autre ont fait des médias leur champ de présence principale. L’un et l’autre sont de notre temps. L’un et l’autre sont des médiagogues, des hommes qui cherchent à plaire aux médias. « Où sont les caméras ? » est-il un slogan suffisant pour gouverner l’Église ou prétendre devenir président de la République ?
"I Padri alessandrini, di cui si dice che grande fosse il debito verso la scienza pagana, non mostrarono certo né gratitudine né riverenza per i loro presunti maestri, ma sostennero la supremazia della tradizione cattolica" (John Henry Newman)
Commentari cattolici nel tempo della crisi della Chiesa
giovedì 17 ottobre 2013
Pape François : où sont les caméras ?
Pubblichiamo un billet di Jean-Yves Le Gallou apparso sul blog francese Boulevard Voltaire il 9 ottobre. Questo breve scritto ben si inserisce nella riflessione sul pontificato di papa Francesco iniziata in Italia in seguito agli articoli di Alessandro Gnocchi e Mario Palmaro. Le Gallou si chiede, cogliendo perfettamente il senso stesso dell'attuale crisi, quale sarà il "prezzo teologico e morale" che si dovrà pagare per il favore dei media che Francesco non cessa di compiacere. In fondo il modernismo è accondiscendenza al mondo, rovina dei dogmi e delle forme liturgiche. La ripetuta demonizzazione di Benedetto XVI ogni volta che tentò di restaurare il dogma cattolico, ne è la prova a contrario.
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